Elma dans son atelier du Loir et Cher

Parcours...

Elma Sanchez Le Meur passe une partie de son enfance dans les ateliers d’un peintre et d’une cĂ©ramiste catalans, rĂ©fugiĂ©s politiques comme ses parents. EmerveillĂ©e par leur travail de la couleur et de la matiĂšre, elle gardera d’eux un besoin vital de vivre entourĂ©e d’art, de crĂ©er, et aussi de partager cette passion. C’est cette envie qui va devenir son plus grand moteur de travail : l’envie de faire dĂ©couvrir son univers, d’exprimer des Ă©motions, d’aller vers le spectateur.
De sa double culture franco-espagnole elle garde le goĂ»t de l’exagĂ©ration, des couleurs vibrantes et du mouvement. Cette exubĂ©rance se retrouve dans sa façon de travailler. Elle s’essaye Ă  beaucoup de techniques diffĂ©rentes (craies, lavis, aquarelle
) avant de choisir la peinture. LĂ  encore, sa crĂ©ativitĂ© dĂ©bordante s’épanouit dans la multiplicitĂ© des mĂ©diums. Elle mĂ©lange l’acrylique, l’huile et les encres avec le plĂątre et d’autres matĂ©riaux, joue avec les contraintes techniques et s’enrichit de chaque nouvelle expĂ©rimentation. Pour elle, c’est le rapport Ă  la matiĂšre qui prime et elle travaille autant sur chevalet qu’à genoux sur le sol. Cette position lui assure une grande libertĂ© de geste, tout en lui permettant de mieux distinguer les reliefs et les aspĂ©ritĂ©s.
Ses inspirations sont tout aussi Ă©clectiques que ses techniques, des ‘bribes’ allant des paysages industriels Ă  l’humain. Elle se nourrit de ce qui l’entoure comme de sa passion pour l’histoire de l’art et revendique des influences aussi diverses que Nicolas de StaĂ«l ou GĂ©ricault, Zao Wou-Ki ou Turner. Elle marie sa fascination pour l’abstraction pure avec un besoin encore important de figuration. Ses Ɠuvres entre deux univers restent ouvertes Ă  l’interprĂ©tation du spectateur, une façon pour elle de partager un peu de sa libertĂ© de crĂ©er.

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Elma Sanchez Le Meur est présente sur les Galeries internationales en ligne  et